Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 00:58

 

 

Yves Paccalet
"L'Homme qui murmure à l'oreille des consciences endormies" 

 

A ne pas manquer

aux Editions Arthaud : 

"L'Eloge des mangeurs d'hommes"

 

 

Extrait du livre -  page 199

"Sur les terres immergées comme sous la mer, les espèces végétales et animales s'éteignent à une vitesse effarante. Inquiétante. Désespérante...La diversité de la vie - la biodiversité - s'effondre. Les plantes et les animaux s'évanouissent en même temps que leurs biotopes. On comprend sans peine qu'il s'agit là d'un problème majeur, et pas seulement du destin de quelques fleurs, papillons, libellules, poissons, tritons, perroquets, baleines ou autres créatures plus ou moins cachées ou célèbres, quotidiennes ou fabuleuses, minuscules ou géantes, décoratives, flamboyantes, bizarres, colorées, contournées, camoublées, crissantes, chantantes, pépiantes, bramantes, sifflantes, soufflantes ou hennissantes. Parfois piquantes, mordantes ou écrasantes...

Il s'agit de la communauté des vivants, dont nous faisons partie ; dont nous conditionnons la survie, et qui permet la nôtre !"

 

 

 

Commentaire des Editions ARTHAUD

 

"Vivent les mangeurs d'hommes ! Requins, loups, ours, lions, crocodiles, piranhas...ces créatures à la fois haïes et admirées, belles ou étonnantes, parfois dangereuses pour l'homme, sont pour la plupart en voie d'extinction. Notre espèce - qui a dépassé les sept milliards - se juge "menacée" par le tigre (moins de trois mille sujets) ou le requin blanc (à peine plus)...Et pourtant, l'ennemi du berger en France n'est pas le loup, mais l'éleveur de moutons d'Australie ou de Nouvelle-Sélande : trop facile, pour le politicien, d'accuser le prédateur. Le requin, réputé mangeur d'hommes, tue moins de dix humains chaque année, quand les hommes pêchent dans le même temps, cent millions de squales...

Dans cet essai teinté d'humour noir, Yves Paccalet ne milite pas seulement pour ces créatures magnifiques mais aussi pour la préservation des mythes et des légendes qu'elles ont inspirés. En perdant ces espèces, nous perdrions, en vérité, des pans entiers de notre histoire et de notre culture, c'est-à-dire de notre humanité même..."

Arthaud

 

 

*************************

Aux 13 Heures de l'A 2
le mercredi 29 octobre 2014 -
Yves Paccalet, philosophe, biologiste, naturaliste, écrivain et collaborateur du Commandant Cousteau durant une quinzaine d'années, 
est interviewé par Elise Lucet
VIDEO. "Il faut sauver les prédateurs" :
le coup de gueule du naturaliste Yves Paccalet

 

oooooooooooo

oooooooo

oooo

oo

o

http://www.francetvinfo.fr/animaux/il-faut-sauver-les-predateurs-le-coup-de-gueule-du-naturaliste-yves-paccalet_731635.html

 

 

Le Grand Requin Blanc, qui n'est pas le monstre de notre imaginaire !

Une idée reçue et cultivée par le film "Les dents de la mer" de Spielberg

 

 

L'Ours Blanc, le seigneur de la banquise, le Nanouk des Innuits, va-t-il devenir le fantôme de l'Arctique ? Victime du réchauffement climatique, la banquise fondant et sa nourriture inaccessible le condamnent à disparaître, si les hommes poursuivent leur route de la cupidité, du scepticisme et du déni.

 

Le Tigre, un autre Seigneur de la Nature....... de la jungle ! Une splendeur en voie d'extinction, comme la plupart des prédateurs.

Ces "tueurs innocents" (Cf.Jane Goodall)

 

IL FAUT SAUVER LES PRÉDATEURS !

Quant à mon avis après lecture de cet ouvrage passionnant, j'ai "dévoré" ses pages, sans en faire pour autant une bouchée à l'instar de l'ogre, mais en fin gourmet se livrant à une savoureuse dégustation pour se mettre en appétit. Ma faim s'est développée ligne après ligne, mots après mots, pour en avaler toute la recette très riche d'enseignement sur ces prédateurs, dont nous devrions tout d'abord tirer des leçons de résistance et de capacité d'adaptation pour la survie et surtout les traiter avec tout le respect que nous leur devons.

Nous avons le devoir de les protéger, de les tolérer en voisins de vie, sans les affubler de nuisibles ou rivaux des humains. Yves Paccalet argumente toutes les problématiques que l'homme, à lui seul, fait subir à ces merveilles de la Nature, en orientant en qualité de guide compétent et très expérimenté, le regard et les comportements à changer, notamment l'ignorance, en suscitant de nouvelles curiosités sur la vie animale et tout le positif en retour pour l'humanité à reconnaître que les animaux sont des êtres vivants dotés d'une mission respective, mais en interconnexion avec l'ensemble de la biodiversité, dans un temps partagé sur notre planète, en fonction du contexte et de leur faculté d'adaptation.

Les humains appartiennent à ce rouage et sont les responsables à son bon fonctionnement. Leur devoir est de surveiller le grain de sable capable d'enrayer tout l’écosystème. Il est grand temps de changer les politiques génocidaires du monde animal, que l'espèce humaine développe de par sa démographie galopante, sans régulation, avec une propension à l'overdose déjà bien quantifiée, amenant les humains à être considérés en parasites sur cette Planète qui ne pourra rester prodigue indéfiniment avec des enfants gâtés qui ne respectentplus rien, même leur propre Mère nourricière.

 

Julie Tomiris

 

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 16:15
Un rêve inachevé

 

En regardant la mer, l'esprit se libère !

L'horizon n'est qu'un trait,

dessiné sur les vagues,

mais un aimant puissant,

 une vague à l'âme !

Le rêve d'une vie sur l'eau,

la vision d'un voilier affrété,

la coque blanche,

prêt à larguer les amarres,

emportant à son bord, capitaine à la barre,

prisonnier de son rêve, sans penser à une trêve,

s'enfuyant d'une vie, dont il ne voulait plus.

 

La mer, cette évasion, cet univers nouveau,

où les pieds s'harmonisent aux mouvements du bateau.

Une main pour l'armateur, quand les vagues se déchaînent

s'entrecroisent, se brisent,

se frottent contre ses flancs

bousculant, sans gêne et sans ménagement,

l'équipage aux aguets, paré à manœuvrer.

 

Marins de haute mer, solidaires, volontaires,

aguerris dans le mauvais temps, aux caprices du vent,

souffrant parfois des milles durant,

se retrouvent souvent aux confins de leur rêve,

dans un paradis bleu des lagons translucides,

ces îles merveilleuses à enchanter les yeux.

 

Un rêve qui, pour moi, avait bien commencé,

avec le goût du sel bien présent sur les lèvres,

mais qui, malheureusement, s'est heurté au destin

implacable, sournois,

me laissant sur ma faim

comme un récif à la surface de l'eau,

un piège fatal pour la coque du bateau.

 

Un rêve s'est échoué,

demeure inachevé !

Mais quelques souvenirs

indélébiles, 

flottant dans ma mémoire,

telle une bouteille à la mer,

sans avoir atteint les 40è ou 50è rugissants,

ni même les îles paradisiaques du Pacifique,

sentant bon les fleurs de tiaré,

bercée au son du Tamouré

à l'ombre des cocotiers !

Seulement une communion avec les éléments,

sans avoir eu à faire le tour du monde.

Mais déjà une bonne leçon de vie,

quand on se frotte à eux,

en voulant respirer un peu

la LIBERTE !

 

Julie Tomiris

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 23:19
Peinture de Wieslaw WILK

Peinture de Wieslaw WILK

Ressac éternel à faire gémir les galets,

polissant leurs contours pour mieux les faire rouler

inlassablement, dans un glissement plaintif,

en implorant pitié, mais soumis à sa volonté,

en esclaves de sa force dans une mer démontée !

 

Ourlets d'écume se brisant langoureusement

sur les plages aux dunes de sable blanc,

offrant des paysages de rêve,

et ses plus majestueux rouleaux

aux intrépides surfeurs du peuple marin,

avides de liberté, les orques et les dauphins !

 

Vague sur vague dans une onde immuable

la mer palpite du cœur de la Terre,

susurre à l'oreille la berceuse de sa brise,

le chant des sirènes à envoûter les Ulysses !

 

Eole de bonne humeur, elle frémit sous un vent léger,

mais hurle de colère, quand tempête, ouragan, la font rugir,

la poussant avec rage et fracas sur la côte déchiquetée,

que ses violents assauts sans cesse répétés,

ont mordue, agrippée, caressée, effleurée,

suivant les humeurs conjugués du vent et des courants.

 

Sa complice, dame lune, aux heures des marées,

satellite de mèreTerre aux attraits irrésistibles,

rappelle, à six heures d'intervalles, aux humains son influence vitale,

dans le flux, le reflux, des mers, des océans,

des flots totalement dominés.

 

Poséidon enrage dans les courants contraires

se montre sans pitié, malmène les marins.

Tant que dure sa colère, les navires arisent leurs voiles

se mettent en fuite en signe de soumission,

face au dieu des mers indomptées, des océans conquérants,

ce berceau de nos origines, de la vie et de la mort.

 

Gardienne des grands mystères et des trésors enfouis

au cœur des abysses, dont les témoins encore inconnus

restent protégés par l'ivresse des profondeurs.

la mer, cette envoûteuse, cette reine courtisane,

chavirant les cœurs et les navires imprudents,

rend  inlassablement esclaves

tous les hommes nourris de leur soif conquérante,

de leurs défis lancés vers de nouvelles aventures !

 

Elle leur impose respect, humilité,

leur rappelle de son humeur capricieuse son caractère sacré,

réclamant protection, vénération, attention !

Ses couleurs changeantes, irisées au clair de lune,

nuancées de vert émeraude, turquoise, de bleu marine, indigo,

ou se couvrant d'or des rayons du soleil couchant,

subliment sa beauté, fait rêver les poètes,

se rapprocher les amoureux,

en fixant tous leurs rêves vers le même horizon,

celui de la Liberté,

un droit si malmené,

que les terriens ont tant de mal à conserver.

 

 

Julie Tomiris

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 16:31
"LA SOUS-FRANCE"
"LA SOUS-FRANCE"
"LA SOUS-FRANCE"

Afin de ne plus être contraint de vivre dans des logements qui n’en sont pas, en raison de loyers trop élevés, il faut exiger la Garantie universelle des loyers et la fin de la caution parentale.

 

MERCI DE SIGNER ET DE PARTAGER CETTE PETITION

DE LA FONDATION ABBE PIERRE

 

***********

********

****

**

*

http://www.fondation-abbe-pierre.fr/abbe-road/petition

 

 

 

 

Accéder à un logement est un parcours du combattant depuis cette honteuse spéculation immobilière des années 90 et cette crise sempiternelle économique favorisant les uns et appauvrissant les autres ! Je l'ai vécu, alors je sais de quoi je parle ! Un scandale, dans une société qui fabrique des sans abris, dont une partie travaille tout en dormant dans la rue, dans leur voiture ou dans des logements de fortune. Et malgré cela, certains doivent se soumettre à un autre parcours du combattant pour se fondre dans la population et garder leur dignité face à leurs collègues, leurs amis et même leur famille. D'autres tentent de se faire invisibles en vivant comme des rats, sous les ponts ou aux abords des périphériques urbains. Des bidonvilles se développent un peu partout ! La misère progresse et je me souviens de la chanson des enfoirés, du temps de Coluche, en 1986, dont les paroles disaient que "ce n'est pas vraiment ma faute, si les autres ont faim, mais ça le deviendrait, si on n'y change rien »" ! Il n'y a pas photo depuis, puisque c'est pire aujourd'hui !!!!!

Quant à tous ces marchands de sommeil qui louent à des prix exorbitants des taudis dans leurs hôtels insalubres, c'est l'argent public qui les engraisse en grande partie et ce sont des fortunes au quotidien qui leur sont payées pour loger les plus démunis. Cette politique d'exploitation immorale de la misère finira par éclater à la figure des meneurs de jeu ! Il faudra bien que les responsables payent à leur tour cette gestion infernale du mal logement !!! Et surtout qu'ils oeuvrent à éviter le retour de manivelle qui risquerait d'être cinglant dans un avenir proche !!  

J'oubliais les Agences Immobilières qui ont poussé comme des champignons pendant cette ascension de la spéculation immobilière effrénée et qui aura atteint son pic de l'inacceptable en 2008. Elles auront bien profité et contribué à appauvrir les candidats au logement en leur soutirant des frais de dossiers, d'état des lieux, des cautions pas toujours rendues dans leur intégralité et sans justificatifs au départ du locataire, réclamant plusieurs cautions solidaires, et à condition que les cautionnaires soit sortis de la cuisse de Jupiter et prouvent des ressources de gagnants millionnaires du Loto, se permettant une véritable inquisition des revenus, à remonter jusqu'à père, mère et grands-parents !!! Là, je pousse peut-être un peu le bouchon, mais pas si loin que cela. Et je ne parle pas des propriétaires se servant des agences immobilières pour faire barrière aux réclamations des locataires afin de louer hors de prix des logements laissés à l'abandon au niveau de l'entretien, dont le but est de payer les traites de leurs divers emprunts en toute indifférence et surtout sans aucun scrupule sur le dos de leurs locataires, coincés et sans marge de manoeuvre pour acquérir leurs propres logements. Des loyers qui atteignent bien souvent jusqu'à 80% de leurs revenus et dépassant largement les salaires de misère des emplois précaires devenus tellement à la mode, que l'issue fatale ne peut être que grossir les rangs des SDF.

Une belle mafia d'exploiteurs en tous les cas ! Il est vraiment temps de réagir ! J'ai connu cette galère durant des années. J'ai eu la chance de ne pas connaître les « joies » de la rue, heureusement. Mais la preuve que cela n'arrive pas qu'aux autres, et qu'il suffit de peu pour basculer ! Grâce à tout ce grand merdier, je n'ai pas réussi à me remettre un toit sur la tête en tant que propriétaire après l'avoir été à l'âge de 24 ans, quand le droit au travail était respecté et que l'avenir permettait encore de réaliser les rêves. Un divorce et le chômage suffisent à mettre K.O. et à passer sous le rouleau compresseur de la précarité à durée indéterminée.

Oui ! Je suis en colère de voir que ce sont toujours les mêmes qui subissent, qui doivent courber l'échine, sans même avoir droit à des miettes du gâteau que des goinfres se réservent à eux tout seuls, en éclaboussant les pauvres de leurs outrances, de leurs gaspillages et de leur mépris, jusqu'à avoir gangrené une classe moyenne qui ne peut plus vraiment conserver ce titre d'équilibre, puisque baissée d'un cran elle aussi et fragilisée au point de craindre à son tour, de se retrouver dans des cas extrêmes comme la rue invite aux regards aujourd'hui.

 

 

 

BELLE SOCIÉTÉ FRANÇAISE OU INJUSTICE RIME AVEC PRIVILÈGES, AVEC QUELQUES ESCROCS AUX MANETTES QUI, QUOI QU'ILS COMMETTENT EN DELITS D'ABUS DE POUVOIR, DE DETOURNEMENTS DE FONDS PUBLICS, DE MALVERSATIONS EN TOUT GENRE, RESTENT A L'ABRI DU CHÔMAGE ET DE LA RUE, PARCE QUE BIEN PROTÉGÉS PAR DES LOIS QU'ILS ONT PROMULGUÉES DANS CE BUT !

 

 

 

.-:*♥♥`*:-. .-:*♥♥`*:-.

.-:*♥♥`*:-:*♥♥`*:-.

 

 

"VIVRE, C'EST APPRENDRE A AIMER" - Abbé Pierre

 

"AIMER, C'EST AGIR" - Victor Hugo

 

 

.-:*♥♥`*:-. .-:*♥♥`*:-.

.-:*♥♥`*:-:*♥♥`*:-.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 21:02

 

 

Aujourd'hui, en rentrant de balade citadine, aux heures où le soleil ne darde pas encore, j'ai rencontré un papillon blanc avec quelques taches noires, volant de fleur en fleur sur un parterre de ma résidence. Comme il est très rare de faire de telles rencontres en milieu citadin, je suis restée en arrêt pour l'admirer quelques instants en train de butiner des fleurs, de toutes les couleurs, ressemblant à des petits choux, que des abeilles convoitaient également, en se répartissant la tâche de récolter le pollen. Tout ce petit monde minuscule semblait bien affairé, très pressé, accomplissant consciencieusement sa mission pollinisatrice. Cette rencontre m'a remplie de joie, car j'ai tout de suite pensé : « il y en a encore !!!!". Ces fragiles papillons résistent à l'acharnement des humains à se couper de la Nature et œuvrer à faire disparaître toutes les espèces vivantes qui les gênent, à coup d'insecticides et de désherbants en milieu urbain.

 

A 50 centimètres de mon regard, je suis restée sans bouger à le regarder faire, s'attardant plus longuement sur une fleur, ou s'éloignant très vite de celle qui avait dû être visitée avant lui, par ses copines les abeilles, bien sûr. Et je me rends compte que ce spectacle est presque devenu un événement de nos jours, de par notre déconnexion avec la Nature et la rareté de la biodiversité visible dans nos cités bétonnées, mis à part les jardins et les parcs, mais ces derniers n'imitant la Nature qu'à moitié avec l'empreinte de plus en plus formatée de jardiniers sculpteurs.

 

Aujourd'hui, il me faut remonter à l'enfance pour faire revivre des souvenirs d'un vécu avec le milieu du microcosmos, tout naturellement, sans imaginer à cette période où ce dernier faisait partie du quotidien, campagne et ville confondues, que l'avenir les mettrait sérieusement en péril à cause de l'activité humaine croissante, en voie de désenchantement et de détérioration profonde du milieu naturel.

 

J'ai continué mon chemin sans oublier de leur dire au revoir et leur souhaiter bonne chance. J'ai bien remarqué que je n'avais nullement perturbé leurs agapes du jour et qu'ils s'étaient peu souciés de ma présence éphémère et discrète.

 

De retour sur Internet, je me suis mise en quête de découvrir l'identité de ces fragiles ailes s'agitant dans l'air en me dévoilant leurs motifs discrets. Vues la description et la photo, je pense qu'il s'agit bien du Pieris brassicae ou "Pieride du chou »et une demoiselle plus précisément, semblerait-il !?? Comme il s'agit là d'un papillon commun, ce n'était pas à mettre en valeur une star des rhopalocères, mais pour moi un petit scoop du jour. Je sais que je vais faire sourire les résidents nature, randonneurs et autres découvreurs du peuple minuscule, mais il suffit de si peu de choses pour mettre du baume aux heures de morosité qui pourrissent le quotidien. Et les plus infimes pour certains sont d'une importance majeure pour d'autres. Chacun produit son bonheur là où il le puise et chacun en est son principal acteur. Enfin, il me semble !

 

Il faut seulement prendre le temps de regarder, de s'arrêter, de sortir des sentiers battus, savoir s'émerveiller sans retenue ! Prendre le temps de vivre peut-être tout simplement. Toutefois, il y a une question majeure qui me taraude aujourd'hui. Est-il encore possible de vivre proche de la Nature avec tout le bien-être souhaité, de paix et de sérénité ? Car cette course au tourisme qui ne cesse d'innover dans ce domaine ne rencontre-t-elle pas des effets pervers de nuisances, si l'équilibre n'est pas de mise et un appât du gain prioritaire nuisible à cet environnement si cher à notre bien-être.

J'ai toujours en tête cet exemple de la Pointe-du-Raz, ayant marqué mes jeunes années comme un site de totale liberté, à la rencontre des éléments, la mer, ses courants contraires du Raz de Sein et ce vent du large fracassant les vagues avec furie sur les rochers par fortes tempêtes, vous coupant le souffle, au sens figuré, de par toute cette beauté vierge d'humains ; cette force du vent vous coupant le souffle, au sens propre, en osant lui faire face.

 

Aller à la Pointe-du-Raz était bien se mesurer à la liberté totale, sans pollution humaine ! Pendant plus de 20 ans, lorsque mes souvenirs remontaient à ce site inoubliable, je reprenais en même temps une grande bouffée d'oxygène parfumée d'air iodée et mes yeux imprimaient sur un écran intérieur des images de mes randonnées avec mon chien sur ce site (devenu aujourd'hui un haut lieu touristique labellisé Grand Site de France) avec vue panoramique sur les phares de la Vieille et de Tévennec. Une époque bénie et pas grand monde à crapahuter sur cette formation graniteuse résistant à la force des éléments, et s'avançant dans la mer d'Iroise, comme la proue conquérante d'un navire ancré à terre, dominé par un sémaphore et sous le regard bienveillant de la statue Notre-Dame des Naufragés.

 

Je fais donc partie de ces privilégiés qui ont connu la bruyère sous les semelles de leurs pieds, car l'accès à ce site n'était pas balisé avec interdiction de fouler le sol où ces fleurs sont devenues si précieuses et protégées de cette pollution humaine de visiteurs, qu'il a fallu maintenir dans un sens giratoire, avec interdiction de dépasser la zone piétonne pour piétiner la lande, définitivement hors de portée.

 

Mais je n'en ressens aucune fierté, bien au contraire ! Car depuis, mes souvenirs sont contaminés par cet assaut humain développé par le Tourisme de masse, qui ne peut qu'être nuisible si les « bornes des limites » ne sont pas installées. Et se mêler à ce tourisme à la queue-leu-leu n'incite guère à l'envie d'approcher la Nature de cette manière. Aussi, ma nostalgie ne se porte pas sur le fait que j'ai pu bénéficier du privilège d'avoir profité de ce site exceptionnel dans des conditions à l'échelle humaine, en osmose avec le milieu naturel, mais de savoir que mes pas ne s'orienteront plus jamais vers cet endroit, depuis que j'ai découvert ce qu'il était devenu : un parasitage touristique à grande échelle et à but lucratif.

 

Je comprends bien que ces lieux exceptionnels attirent et il n'est pas raisonnable de s'en prendre aux amoureux de la Nature, ni aux curieux candidats aux circum-touristiques, mais ce n'est pas ma conception de la découverte de la Nature. Alors, je préfère utiliser les photos, les films et les documentaires pour rêver à ces échappées belles vers des sites enchanteurs. Même si la sensation ne pourra jamais être comparable, le voyage en solitaire, mais accompagnée d'une grande imagination, apporte de sérieux avantages.

 

Beg ar Raz, son nom breton, n'est qu'un exemple parmi tant d'autres sites désormais submergés par la faune humaine, au point de faire la queue souvent pendant des heures pour y avoir accès. Tous les coins du monde sont concernés par ce tourisme de masse, détournant complètement de ce slogan des baroudeurs : « l'aventure c'est l'aventure ».

 

De ce fait, je m'inquiète pour ces sites, peut-être un peu moins touristiques mais qui demeurent des attraits non négligeables pour simplement y résider. Seulement, ceux qui ressemblent à des petits coins de paradis s'avèrent de plus en plus inabordables financièrement, en concurrence désormais avec la manne touristique, qui « expulse », par obligation, une partie de leurs habitants résidents, en rendant les locations ou achats inaccessibles aux économiquement faibles et satisfaire ainsi des étrangers fortunés n'ayant pas résisté à l'appât tendu par l'attrait des lieux, et devenant des résidents prioritaires moyennant une rentrée financière très favorable à l'économie locale en s'y installant. Ce n'est probablement pas une généralité, mais cela existe et apte à laisser un goût amer.

 

Car si l'envie de changer de vie en changeant de ville ou de région, comme je l'ai fait souvent, peut-être trop même, afin de gagner en qualité de vie, je m'aperçois aujourd'hui que c'est devenu plus difficile et un défi à ne pas prendre à la légère avec cette pensée en tête que je me suis souvent appropriée, « Go ! l'aventure c'est l'aventure !!! » Les temps ont changé et les valeurs aussi !!! La remise en question est un acte réfléchi, dans tous les domaines d'ailleurs.

 

Je réalise qu'une simple rencontre avec un papillon en ce début de matinée, apparemment insignifiant, aura fait voyager mon esprit dans une réflexion, dont je cherche le rapport, mais qui n'en est pas moins la suite du fil conducteur de ma pensée vagabonde et à rebonds...... comme le vol du papillon !

 

Julie TOMIRIS

Partager cet article
Repost0
24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 17:59

 

« Si la vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs. »
Montaigne

 

 

 

C’est découvrir un jour au détour des miroirs

Les marques du temps creusées dans le visage,

Ces sillons apparus sans fanfare ni trompette.

Qui s’imposent un beau jour, conquérants, malhonnêtes.

Sacrifiant à jamais la beauté effrontée

Que pour un temps seulement la vie nous a dotée.

Nous privant pour toujours d’une richesse inavouée

Celle de la jeunesse et tous nos rêves avortés.

Tuant du même coup la séduction rassurante

Remettant en question nos valeurs indécentes.

 

Ces rides qui se creusent, chaque jour davantage

Empreintes de nos blessures, mémoires de nos destins

Malmènent notre corps jusqu’à atteindre notre âme.

Ce corps qui se laisse faire sans même riposter

Condamné à vieillir et à se délabrer !

 

Vieillir, c’est avoir du mal à se lever le matin

Esseulé(e) sous la couette, au chaud, on est si bien !

C’est s’apercevoir que l’Espoir fait faux bon

Et que la solitude, longtemps vécue avec rebonds,

Revendique désormais son droit absolu

De compagne fidèle et bien entretenue !

 

Vieillir, c’est se demander où passent les journées,

Qui s’accélèrent, fuyantes, au fil des années.

Vieillir, c’est reconnaître l’issue d’un naufrage

Sans forcément l’accepter, sans forcément lutter.

Un naufrage qui rend amer, ravive les remords, davantage les regrets.

Qui fait pleurer souvent quand l’émotion s’emballe.

Plonger dans le désespoir les jours où elle s’étale.

 

Vieillir, c’est avancer à reculons, lentement,

S’accrocher aux souvenirs de cette jeunesse d’antan

Faire de la nostalgie son nouvel art de vivre

Frustré et condamné à errer dans l’hiver

La saison finissante d’une vie à revers.

 

 Vieillir c’est regarder des photos, un sourire sur les lèvres

Comme un pèlerin ivre de son image pieuse

Arpente le chemin des regrets éternels, 

Contemplant le passé en paradis perdu.

 

 Vieillir, c’est brutalement cesser de s’émerveiller

C’est croire devenu impossible de conjuguer

Au présent et au futur le verbe Aimer

Se laisser peu à peu sombrer dans le néant

Des gens et des choses, de la vie simplement.

 

Vieillir, c’est comprendre dès la première ride

Que nous sommes mortels, après avoir cru longtemps

Que l’Eternité était notre seule destinée,

Le privilège de la jeunesse inconsciente,

La sagesse enfin des âmes vieillissantes.

 

Vieillir, c’est fréquenter davantage les cimetières

Voir ses amis partir sans pouvoir les retenir

Savoir qu’un jour, inondé de tristesse

Votre tour arrivera sans liesse

Où vous serez devant le cortège funèbre

Le regretté présent aux portes des ténèbres.

 

Julie Tomiris

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

La seule vraie justice dans la vie d'un humain, et que les plus fortunés ne pourront jamais acheter, c'est que nous sommes tous au même niveau lorsque l'horloge biologique remet à l'heure les aiguilles du temps  et nous rappelle que nous sommes de simples mortels, appartenant au grand cycle de l'évolution des espèces.

Une fois la conscience remise au diapason et les choses de la vie ramenées à l'essentiel, nous paraissent alors bien dérisoires tous nos efforts pour obtenir une reconnaissance dans une société nous obligeant toujours au parcours du combattant pour se sentir exister, avec finalement un boulet au pied à traîner, qui nous empêche de respirer le parfum de la Liberté.

Il est bon d'écouter les anciens souvent devenus des sages pour comprendre à son tour, l'étendue des illusions qui jonchent notre destin ; que nous nous trompons souvent de l'importance donnée aux choses qui n'en valent pas la peine, privilégiant à tort des ambitions futiles pour parer notre ego d'autosatisfaction, quand ce n'est pas pour certains de l'écho d'un narcissisme démesuré. Comprendre enfin que nous sommes tous à égalité pour un peu plus d'humilité, aidant à mieux nous supporter.

Nous fonçons tous vers une ligne d'arrivée, la seule pour laquelle nous ne nous poussons pas, ou ne jouons pas des coudes pour être le premier à la franchir. Et mettre la marche arrière pour l'éviter est une chimère que tout le monde entrevoit, qui nous laisse seulement percevoir le film de notre passé, embrumé des larmes de la nostalgie.

Mais puisque Vieillir appartient à la Vie, comme la Mort a sa place tout aussi légitime, le mieux n'est-il pas de l'accepter avec la dérision en béquille ? Comme le démontre avec un talent irrésistible, l'humoriste Tex, qui réussit à nous faire rire sur un thème si grave et que tout le monde préfère éviter. Peut-être espérant y échapper, en adoptant le déni ou la fuite ! Surtout ne pas y penser ! 

Une erreur certainement ! Car fermer sa conscience, c'est aussi se fermer à l'essentiel. Se contenter des fioritures, des artifices, des spots aveuglant la réalité. Refuser de se remettre en question, nier tout simplement que nous sommes bien mortels.

Alors, pour ma part, j'adhère à l'humour, toute forme d'humour, aussi noir soit-il ! Puisque nous ne pouvons rien y changer et que le mieux à faire, c'est d'en rire pour en apaiser les effets. Etre conscient, mais ne pas se prendre au sérieux ! Admettre que la vie est loin d'être un long fleuve tranquille et qu'au bout, il y a un chute, loint d'être une histoire drôle à mourir de rire, et d'où l'on ne revient pas ! Toutefois, l'espoir est permis qu'un après il y a, différent certainement, mais un secret bien gardé par les maîtres de l'Univers n'ayant jamais trahi ce mystère habillé des fantasmes multidirectionnels des terriens ici bas. Lesquels sont voués à le partager et obéir à sa loi !

Amen !

Et maintenant, rions un peu , si vous le voulez bien !

 

 

Julie Tomiris

Conformément au code de la propriété intellectuelle (loi n°57-298 du 11 mars 1957),

il est interdit d'utiliser et/ou reproduire et/ou représenter et/ou modifier et/ou adapter

et/ou traduire et/ou copier l'un des articles personnels publiés sur ce blog

"L'humeur des jours" de façon intégrale ou partielle sur quelques supports

que ce soit , électronique, papier ou tout autres supports, sans l'autorisation expresse

et préalable de l'auteur. Tous droits réservés.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 22:49
Philosophie contemporaine de référence
Philosophie contemporaine de référence

Yves PACCALET

**************

*********

***

*

L’HUMANITÉ DISPARAITRA, BON DÉBARRAS"

 

suivi de :

 

SORTIE DE SECOURS

 

 

 

Deux livres exceptionnels, mettant l'homme devant le fait accompli de toute son oeuvre apocalyptique le menant à sa propre perte.

 

 

L’HUMANITÉ DISPARAITRA, BON DÉBARRAS

 

Un témoignage à la fois bouleversant d'une réalité et d'une objectivité à renier l'espèce à laquelle nous appartenons, tant les arguments disséqués par l'auteur le sont à nous donner toutes les raisons d'un suicide programmé de cette humanité abrutie d'inconscience et d'une grande bêtise. Ne nous mentons pas !!! 

L' humour noir ponctue cette œuvre philosophique à chaque pointe ironique aux sentences "réjouissantes", toujours placé comme une cible atteinte en plein dans le mille. 

Les propos sont directs et sans complaisance, d'une pertinence acérée, où la logique et la lucidité sont des moteurs turbo. Un réalisme à faire froid dans le dos et même des prévisions pragmatiques à prendre avec la plus grande considération, comme la prophétie d'un homme plein de sagesse et ô combien réaliste qu'est Monsieur Yves Paccalet ! Un philosophe contemporain de référence ! 

Une écriture fluide, légère ! Un régal !

Julie Tomiris

 

SORTIE DE SECOURS

 

Je résumerai par cette phrase de Lucrèce, dans son De Natura rerum, qu'Yves Paccalet cite comme un remède aux vertus magiques, pouvant ramener l'être humain "à la vie", celle qui mènerait l'humanité, non pas à la survivance par son comportement saccageur, consommateur jusqu’au boutisme et de ce fait voué à l'autodestruction, mais à œuvrer dans le sens du respect, du partage et de la modération :

 

« Si l'on se conduisait par les conseils de la sagesse, l'homme trouverait la suprême richesse à vivre content de peu ; car de ce peu, jamais il n'y a disette ».

 

Après avoir lu "L'Humanité disparaîtra, bon débarras !", le meilleur livre que j'ai lu depuis longtemps. La pensée objective d'un Philosophe sans langue de bois sur l'homo sapiens, qui mérite absolument cette première sentence, mais Yves Paccalet tente dans son deuxième livre une sortie utopique des plus humanistes, dont vous découvrirez les issues possibles dans ses pages, si la volonté s'allie à la prise de conscience de ce monde en perdition, auquel nous participons tous. Un appel sans concession mais avec un humour ravageur, même s'il est noir, à réagir et à changer notre comportement quelque peu "suicidaire". Un "diagnostic" et une perspective utopique, mais à but salutaire, de l'auteur de ce livre que je recommande à tous pour aider à la remise en question de chacun.

Julie Tomiris

 

 

Yves PACCALET

**************

*********

***

*

 

« LES DEUX MAMELLES DU BONHEUR »

 

 

La couverture indique un Conte cruel, mais pour moi une satire incisive, voire une diatribe sur les capacités outrancières dont dispose l'espèce humaine sur son chemin chaotique de la cruauté et de la barbarie au nom du « progrès » et de la « liberté » : les enjeux capitaux des « Deux mamelles du Bonheur ».

 

Et là où son auteur a fait fort dans sa dénonciation de l'innommable, de la barbarie humaine dans toute son horreur, à rendre les images de la sauvagerie « recevables émotionnellement", c'est sa dérision. Un humour noir, plus noir que noir !. On ne peut plus noir, mais utilisé avec talent à répertorier des réalités historiques barbares sélectionnées, sans provoquer rejet ni traumatisme, risquant de fermer les portes de l'écoute et de la réflexion. L'acceptation pure et simple d'une vérité implacable de Mister Jekyll et Mister Hyde en la personne de l'homo-sapiens "irrésistiblement cruel, ridicule et désespérément stupide" comme le définit Yves Paccalet, dans un monde où la dénégation est une tradition humaine, une bénédiction autoproclamée d'actes infâmes, faute de faire son mea-culpa.

 

Le rire comme la musique sont les meilleures armes à adoucir les mœurs. Et les pages de ce livre le démontrent puisque j'ai vraiment ri de bon cœur. Il faudrait même monter un orchestre interplanétaire de musiciens clowns, afin de pouvoir regarder ce monde funeste sous un angle différent, celui tragi-comique d'Yves Paccalet, si bien représenté dans son conte philosophique, mettant en valeur la folie douce des chefs-d'orchestre mégalo menant les hommes à la baguette, pour le meilleur et pour le pire, dans une symphonie hilarante, résonnant de l'ampleur de la déraison dans l'écho de la soif du pouvoir, aux notes de liaisons dangereuses, toutes catégories confondues.

 

Ce livre est une réjouissance du début à la fin, malgré sa teneur de faits morbides, dénué de toute hypocrisie. Un courage à saluer de son auteur de ne pas tourner autour du pot, qui le démarque également dans ses deux précédentes œuvres : « L’Humanité disparaîtra, bon débarras » et sa suite « Sortie de Secours ».

 

En outre, un style d'écriture que je qualifierai de musical, tant c'est plaisant à lire ! Puis un humour et une dérision de l'absurde et du gravissime irrésistibles.

 

Et derrière tout çà, nous pouvons détecter un écrivain philosophe hypersensible, ayant le courage de dire les choses en rappelant les plus bas instincts de la cruauté et de la barbarie humaine, avec une apparente légèreté. Mais l'émotion et la révolte sont loin d'être absentes ou dénaturées. Un appel au réveil de la conscience de la part d'un homme, qui n'a pas laissé en chemin de sa propre route, son âme d'enfant et qui sait regarder le monde avec objectivité, émerveillement ou dégoût, sans cette sensiblerie hypocrite « bisounours » et voyeuriste de nos sociétés contemporaines, à la mentalité de plus en plus retorse, sous des airs faussement compassionnels où l'égocentricité est une priorité dans le panel de l'art de vivre.

 

 

 

 

 

 

Yves PACCALET

**************

*********

***

*

« PARTAGEONS !

L'UTOPIE OU LA GUERRE »

Julie Tomiri

 

 

 

"Nous, Homo sapiens, constituons un paradoxe génial et consternant. Beau et laid. Séduisant et sinistre. Sublime et désastreux à la fois..." Qui l'emprotera de notre génie créateur ou de notre aptitude à détruire ? L'utopie ou la guerre ? Le bonheur ne se cache certainement pas dans la religion de la "croissance" ou dans l'humiliation d'autrui.

Yves Paccalet nous appelle à en finir avec le politiquement correct, la surconsommation matérielle, l'avidité ou encore "le nuclaire qui nous illumine, nous contamine et nous domine". Il nous invite, somme toute, à passer (enfin !) à l'acte.

Un entretien vif et passionnant où se mêlent émerveillements et coups de gueule, pour instiller un peu de sagesse dans notre monde de brutes..."

 

 

 

 

 

 

 

***********
**********************

***********

 

 

 

 

Michel ONFRAY

**************

*********

***

*

 

LE TRAITE D'ATHEOLOGIE

 

Le premier livre qui m'a fait connaître Michel Onfray 

 

"Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au-delà, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré..." Michel  Onfray

En philosophie, il y eu jadis une époque "Mort de Dieu". La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D'où l'urgence, selon lui, d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant.

 

OOOOO

OOO

OO

O

 

Athée moi-même, ce livre n'a donc eu aucune influence pour me convertir à la non croyance de l'un ou l'autre des monothéismes bien ancrés en ce bas monde. Il a seulement réussi à me conforter dans ma volonté de n'appartenir à aucune religion, niant même celle qui été choisie d'office pour moi, le Christianisme, en m'y impliquant par le sacrement du baptême sans mon consentement peu après ma naissance.

Cela avait pourtant bien commencé, avec ces cours de catéchisme, où l'on vous raconte l'histoire fabuleuse de Jésus, désigné à devenir notre Seigneur. Un être extraordinaire né de l'opération du Saint-Esprit, d'une maman vierge Marie et d'un charpentier qui n'y sera finalement pour rien de sa naissance ; capable de faire des miracles, de multiplier les pains et de transformer une pêche aux nasses vides en pêche miraculeuse, guérissant les paralytiques, etc.,  etc. !

Un vrai conte de fées, qu'un enfant de 7 ans gobe avec émerveillement et qui est prêt à croire en tout et n'importe quoi. Jésus était devenu un héros pour moi. Le Robin des bois défendant les pauvres, les orphelins, les malades, les déshérités, faisant preuve de charité et d'humilité et montrant l'exemple en vivant dans le dénuement, malgré la notoriété et le succès qu'il collectionnait au fur et à mesure que le bouche à oreille colportait ses miracles, ses dons de magicien hors du commun. Le bouche à oreille, dit le "téléphone arabe" fonctionnait à merveille en ce temps reculé de l'histoire des religions. Aujourd'hui, c'est plus facile avec le téléphone portable, j'en conviens !

Notre Jésus a ainsi développé sa renommée et s'est entouré de ses plus fidèles fans en la personne de ses apôtres, dont le nombre s'est finalement limité à 12 parce que le chiffre 13 risquait de porter malheur lorsqu'ils se retrouvaient à table ! Vous connaissez bien cette superstition, n'est ce pas ? Ceci dit, le chiffre 13 me porterait plutôt bonheur, quant à moi !!! 

Dans ces cours de catéchisme, je dois reconnaître que le marketing était au point pour développer aussi le nombre des fidèles et l'adhésion totale au Christianisme. Et à l'âge de 7 ans, j'ai eu "droit" à ma "petite communion", puis à 12 ans ma "communion solennelle". Cette deuxième cérémonie prévue au programme de l'initiation dirigée dans le but de faire garder aux enfants une motivation à continuer à assister au catéchisme entre 7 et 12 ans. Avec des cadeaux à la clé, c'était comme appâter l'âne avec une carotte !

L'habit du communiant ou de la communiante avait également tout pour être attractif en transformant les élus en anges, purement et simplement. Je me souviens de l'aube blanche dans laquelle je m'étais glissée et senti immédiatement cet air de sainteté qui m'avait enveloppée soudainement. Je portais une couronne de fleurs, blanches, sur la tête et la lourde responsabilité de faire dans cet accoutrement mon acte de foi, en étant priée de jouer avec le plus grand sérieux la communiante habitée d'un esprit de sainteté éphémère, mais légitimant la sortie de l'enfance et l'entrée dans la grande maison du Seigneur tout-puissant ! Déjà, avec cette appellation du "tout-puissant", c'était informer qu'il valait mieux se soumettre que se rebeller.

Ceci étant, je respecte les croyants de tout bord, revendiquant seulement pour ma part le droit d'être athée, sans être incriminée ou méprisée comme j'ai pu le sentir de la part de ma propre mère. Ne pas croire en l'église, ne pas avoir la foi, pour les jugeurs, c'est ne croire en rien. N'être rien en fait ! A croire que les athées ne sont que des pauvres gens qui n'ont rien compris et qui errent dans leur désert de non croyance !!! 

Pour aller jusqu'au bout de ma propre histoire ! J'ai donc obéi à la volonté arbitraire des parents de me transformer en Vierge Marie le jour de ma communion solennelle, sans me priver, du haut de mes 12 ans, de signaler à Monsieur l'Abbé, que j'avais porter l'aube en respect à l'autorité supérieure, mais qu'après cette cérémonie, je ne mettrai plus les pieds dans une église en tant que pratiquante et fidèle chrétienne. J'ai le souvenir de ce dernier, interloqué par ma sentence juste après la cérémonie, mais pas le souvenir d'une réprobation de sa part. Un trou noir comme une décision sans appel de la mienne !

Pour la simple raison, c'est que je m'étais sentie trahie, abusée par le mensonge des adultes, à nous raconter une très belle histoire de saints, d'hommes de foi, avec à la tête de ces hommes humanistes, Jésus, superman qui montrait l'exemple en vivant comme les pauvres et usait de ses dons pour soulager ceux qui souffraient. 

C'est arrivé le jour où mes yeux se sont posés sur l'écran de la télévision et que j'ai vu le Pape pour la première fois. Censé représenter notre Seigneur Jésus-Christ, alors qu'il était comme un sapin de Noël, habillé de vêtement luxueux, scintillant de dorures, les pieds posés sur un coussin en velours, assis dans un fauteuil tout doré lui aussi, que des hommes transformés en porteurs promenaient pendant les cérémonies officielles et sous les projecteurs des journalistes. Un homme tendant la main aux fidèles agenouillés devant lui en lui baisant une bague énorme sertie de pierres précieuses, qu'il portait à un doigt de la main et qu'il tendait à tous ceux qui l'approchaient. J'avais 11 ans quand je découvris ce subterfuge, cette usurpation d'identé erronée !

J'avoue humblement que mon athéisme a démarré devant ces images en contradiction totale avec ce que l'on m'avait enseigné et que je ne m'en suis jamais remise depuis, de plus en plus fidèle à la croyance que je me suis choisie, qui n'a rien à voir avec les représentations humaines de la spiritualité, de la foi et des religions imposées.

Michel Onfray, dans son Traité d'Athéologie, m'a même permis de ne plus me culpabiliser et même revendiquer ce choix de liberté d'expression sans complexe de l'athéisme. Ses arguments procédant d'une étude approfondie ne peuvent être réfutés.

Julie Tomiris

 

Michel ONFRAY

**************

*********

***

*

 

LE REEL N'A PAS EU LIEU

 

Ce premier volume de la "contre-histoire de la littérature" est un petit chef-d'oeuvre ! Un choix excellent de notre grand philosophe, du Don Quichottisme pour illustrer la dénégation qui sévit à notre époque dans tous les domaines, et si bien adaptée à cette attitude de faux et usage de faux pour éviter de faire face à la réalité des choses, des événements et faire croire, par tous ceux qui la pratiquent qu'ils sont toujours innocents et jamais des coupables. L'illusion de l'être parfait pour être reconnu et s'imposer dans une société où la réalité ne donne pas lieu à l'exemplarité. Excellent livre ! Qui mérite même d'être relu une deuxième fois pour en saisir toute la subtilité argumentée !

Julie Tomiris

 

 

 

 

***********
**********************

***********

Pierre Rabhi et Michel Onfray

l'Ascète et l'Hédoniste

 

http://banquetonfray.over-blog.com/article-pierre-rabhi-michel-onfray-l-ascete-et-l-hedoniste-philosophie-mag-118890168.html

 

http://www.philomag.com/lepoque/dialogues/pierre-rabhi-michel-onfray-lascete-et-lhedoniste-7747

"Cela aurait dû être un choc ! Mais l’affrontement annoncé aura finalement donné lieu à un émouvant exercice de confession mutuelle où, de souvenirs d’enfance en évocations de la figure du père, Michel Onfray rêve de frugalité et Pierre Rabhi de jubilation. Un signe des temps, assurément. " 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 17:50
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........
485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........

485 personnes sans toit ont perdu la vie en 2013 ! 448 décès en 2015.........

 

Au début, on n'y croit pas,

on pense plutôt négligence, attention détournée,

acceptant le mépris, l'ignorance, comme des us et coutumes

d'une société en mal d'aimer !

Et puis le temps s'étire, se fripe, se gondole, en rides, en cheveux blancs,

s'étourdissant d'un silence accablant,

dont l'écho de l'oubli résonne en solitude.

On n'attend plus, on subit, on supporte

le poids si lourd de ce fléau urbain qu'est l'indifférence !

Alors on s'habitue, on vit dans le repli,

répondant en écho à un rejet évident de l'autre, par inadvertance,

tenant compagnie à sa solitude, ou vice versa !

On se recroqueville, on vit en apnée émotionnelle,

jusqu'à s'oublier soi-même dans l'errance d'une vie

qui en a perdu jusqu'à son sens.

Puis soumis à la sentence que personne ne vous aime,

Ne plus avoir envie de faire le pas vers cet autre

si négligent, si peu sensible aux émotions, à l'existence d'autrui.

 

L'indifférence tue après avoir blessé, humilié, meurtri, anéanti.

Son plus terrible symbole se retrouve assis par terre, ou couché dans la rue,

Quand on a tout perdu, que de personne on n'est plus attendu,

que seul le trottoir vous accueille, sans chaleur, anonyme et cassé

avec le désespoir en bandoulière et l'âme en mille morceaux.

Même plus la douleur de ressentir le froid, le vent ou la pluie,

car votre vie vous a mis K.O. dans cet uppercut du dernier round.

Ne restant plus qu'à attendre ce jour libérateur,

de votre corps si lourd du poids de cette déconvenue,

du déclin d'un destin, ou accident de la vie,

serrure fermée à double tours aux lendemains heureux.

Sans clé pour les rouvrir, sans main qui soit tendue !

 

On devient transparent aux autres, invisible,

plaqué au sol dans sa misère solitaire,

son orgueil blessé à mort, ses espoirs détruits,

comme ses vêtements usés, déchirés, salis,

enivré du mal être des regards détournés des passants pressés,

robots téléguidés, insensibles, égoïstes et souvent méprisants.

Des enveloppes renfrognées au regard fuyant,

se croisant dans les rues sans se voir et même se bousculant,

en ayant pour seul champ de vision, et comme but,

l'Avoir pour Être, et non pas l’Être pour Être !

C'est ainsi que, ce que l'on nomme des humains,

foncent tête baissée sur un chemin de vie

miné d'illusions, de chimères, échoués dans un désert,

sans partage, en colère, aigris, tout seul dans leur tête

et même pas encombrés de leur conscience vide.

 

L'indifférence est partout ! Elle s'incruste même au cœur des familles

Elle parasite notre équilibre affectif,

comme un ver dans une pomme, elle dévore de l'intérieur.

La communication se bloque, incompatibilité d'humeur !

Jeunes, moins jeunes, tous à mettre dans le même sac !

Mais l'indifférence n'est que l'un des traits du caractère défectueux

de l'être humain, inoculée à ses gènes,

probablement pour résister à la sélection naturelle,

au temps où il était livré à son instinct animal,

à ces périodes de grande précarité

ou l'essentiel se limitait à la survivance.

Cette loi du plus fort dans le règne animal, du plus intelligent et du plus malin !

 

Toutefois, entre temps, il a subi une évolution !

Il aurait même dû se perfectionner dans le mode solidarité et compassion.

Au lieu de cela, il a fini par oublier son statut d'origine,

et l'a renié dès que possible pour enfin régner sur le monde 

en mâle dominant de toutes les espèces animales !

 

A force de patauger, de barboter dans cette indifférence mortifère,

Il s'est fait un nouvel allié avec l'ignorance

et pour clore la trilogie de l'humain d'aujourd'hui,

il s'enlise, se vautre, s'habille du mépris, du silence et du non-dit !

Ou alors, il s'oppose, il critique, il insulte, il invective,

Se spécialise dans les dialogues de sourds,

pour garder la main d'une position dominante,

son ego démesuré en figure de proue !

 

L'indifférence est la maladie contagieuse de notre époque.

Elle n'est pas la même que celle d'hier, elle a empiré !

Elle est même devenue le déni de l'autre,

au point de l'insulter, le repousser, l'ignorer,

le regarder crever dans la rue sans lever le petit doigt.

Elle est habillée d'hypocrisie et de faux-semblants !

Elle fait prendre la fuite à un chauffard qui vient de renverser un enfant

ou même un groupe de piétons !

Elle fait bousculer sur le trottoir les gens croisés sans même s'excuser.

Elle ne fait plus laisser sa place dans un transport en commun à une personne âgée.

Elle va même jusqu'à l'abandon par une mère de son enfant

sur une plage à marée montante,

parce que, dans sa vie amoureuse, elle le trouvait gênant.

 

Elle fait découvrir des corps sans vie depuis des semaines, des mois,

et même des années au stade de la momification de personnes âgées,

mortes dans leur maison ou appartement,

sans que personne ne se soit inquiété

de leur longue absence et leur silence prolongé !

Elle a assassiné le respect, l'attention à l'autre, au point de le renier,

sans même se sentir coupable, chacun pouvant revendiquer cet état d'être, 

comme celui de son épanouissement, de sa liberté d’Être !

 

L'Indifférence est cultivée, banalisée,

se dissimule derrière le bouclier d'une communication virtuelle,

dont la promotion revient à Internet et ses réseaux soi-disant sociaux,

couloirs de cancans et de débines, de bassesse et de petitesse.

Où sont finalement très rares les rencontres désintéressées,

riches de partages de culture et de sincérité.

 

Si cette diatribe de ma part peut sembler sans alternative, bien sévère,

ce n'est pas non plus dans le but de provoquer ou voir dénoncer ma

misanthropie.

 

C'est seulement parce que dans ce monde de brutes,

je ne suis pas épargnée, comme chacun l'est aussi,

de cette nature humaine, dont nous ne pouvons pas être fière,

tant que notre nombril sera le centre de ce monde,

comme un point culminant de notre égocentrisme.

 

Julie Tomiris

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 23:11

"On habite tous Pompéï"

En écoutant une des dernières chansons de Serge Lama : « Des éclairs et des Revolvers », les paroles m'ont donné la chair de poule. Tellement poignantes de réalisme ! Nous ne pouvons pas nous contenter d'applaudir l'artiste, même si Serge Lama a chanté sa chanson avec « ses tripes ». Cette dernière dénonce notre monde en décomposition et la fin de notre civilisation à l'issue de notre passivité et de notre responsabilité dans ce chaos à venir.

Comment rester insouciants et faire comme si tout allait bien ? Moi, je n'y arrive pas et tout cela me déprime encore plus. Je me sens sur la touche, comme perdue au milieu de l'océan à la dérive des courants. Même une île déserte ne peut plus me faire rêver ! Impossible de regarder le ciel sans penser à la pollution !

Impossible d'admirer le soleil, sans penser au réchauffement de la Planète et les conséquences en découlant !

Impossible de rêver devant l'océan sans imaginer les dégâts du plastique formant des continents et empoisonnant son peuple !

Impossible de penser à l'Amazonie sans entendre le craquement sinistre de ces arbres précieux de forêts primaires disparues !

Impossible de prendre une douche sans penser à ces milliards d'humains qui n'ont même pas accès à l'eau potable !

Impossible de respirer à plein poumons en regardant la montagne, sans penser qu'un jour prochain nous devrons porter des masques pour respirer, que la pollution aux particules fines et autres produits toxiques imperceptibles sera quotidienne !

Impossible de voir un animal sauvage sans penser à la disparition des espèces, comme la marée remontant à la vitesse d'un cheval au galop au Mont Saint-Michel !

Impossible d'aller aux informations sans se heurter à la liste des horreurs perpétrées par des humains dégoupillés de la cervelle !

Impossible d'investir sur l'avenir sans penser au mur qui nous attend !

Impossible d'apprécier le présent en connaissance de ce déclin en cours d'une civilisation suicidaire !

Ils nous ont coupé l'appétit avec leurs pesticides, leurs tortures d'animaux, leurs élevages industrielles, leur alimentation synthétique, l'huile de palme envahisseur et destructeur de la faune sauvage, de la flore et même des hommes dépendant des forêts primaires remplacées par ces arbres à profits financiers très substantiels ! Comment regarder un légume, un fruit, sans penser à la contamination nucléaire, les pluies acides, les pesticides et le dictateur Monsanto.

Ils nous ont volé tous nos rêves ! Même le Petit Prince de Saint-Exupéry ne peut plus demander à dessiner un mouton ! Disparu le Pierrot auquel nous demandions de nous écrire un mot ! Que veut dire le mot « projet » ou bien « avenir », aujourd'hui, alors que l'horizon est si noir et que le sens est giratoire sans même plus la possibilité de prendre un chemin de traverse pour détourner les obstacles ?

Comment être encore insouciants dans ce monde en décomposition ? Un monde si beau, où le merveilleux était complice avec la diversité infinie ! Comment avons-nous pu laisser faire cette minorité d'ogres vénaux, égoïstes, à faire de cette chère planète Terre d'un paradis à devenir un enfer ! Tout d'abord pour les animaux, dont la seule présence leur est devenue gênante et préjudiciable à leur envahissement.

Et le constat déplorable que ce bétail incontrôlable continue sa course folle vers le mur, tête baissée. Enlisé dans ses habitudes sans même envisager de réduire le moindre superflu de son train-train quotidien. La faute aux autres, encore et toujours ! Et pendant ce temps là, une petite poignée œuvrant à tirer profit au maximum de ses acquits pour satisfaire l'ego tout d'abord et poursuivre leur carrière d'égoïstes invétérés sans états d'âme particuliers, à même faire empirer les événements à l'horizon apocalyptique.

La solitude est terrible quand on est entouré de ces optimistes qui refusent de voir la réalité en face et qui préfèrent se boucher les yeux et les oreilles pour jouir du présent encore vivable et si bénéfique pour eux. Ils font bien semblant d'être au courant que la vie sur terre va changer avec le bouleversement climatique, mais dans leur petite tête si peu pensante, et leur optimisme d'inconscients, ils imaginent qu'ils ne seront pas touchés. Que d'ici là, l'intelligence humaine aura trouvé les solutions adéquates. Car l'homme est le plus fort et il a dominé la Nature ! C'est bien connu !! Et puis, cela n'arrive qu'aux autres pour reprendre la formule de l'imbécile heureux. Il y en a même qui réfutent totalement - ce qu'ils appellent une rumeur - cette question du réchauffement de la planète, en estimant que l'homme aura beau faire, ou mal plutôt, la nature s'en tirera toujours.

Ce qu'ils oublient ces distraits de la caboche endurcie, c'est que bien sûr, elle s'en tirera toujours. Seulement, le visage qu'elle nous aura montré jusqu'à aujourd'hui, illuminé du sourire de l'abondance et de la prospérité, va se terminer. Ce sourire radieux va se changer en un horrible rictus et que tous les robinets de sa prodigalité vont se fermer, comme les puits se tarissent, les uns après les autres.

L'air, l'eau, toutes les conditions de la vie sur Terre vont devenir irrespirables et rares. Un tel gâchis, dont l'homme porte la plus grande responsabilité est absolument insupportable. Dans son évolution, ce dernier s'est métamorphosé en parasite, en monstre pollueur. Comment la Nature a-t-elle pu générer une telle machine de destruction massive et auto-destructrice ? Dans quel but ? Alors qu'elle a tout fait afin que les espèces survivent au pire et pour permettre aux meilleurs de toujours gagner ! Victoires souvent injustes, mais la loi de la Nature ! D'autres civilisations ont disparu. Nous sommes programmés pour être la prochaine, en ayant cette fois-ci mis beaucoup de nous, bien relever nos manches pour accélérer le processus de la remise à zéro. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'un illuminé mégalo, style dictateur ou Rambo des Batignolles ne s'amuse pas un de ces quatre à appuyer lui-même sur le bouton détonateur du « champignon de Paris », grandeur mega-bombe.

Autrement dit, nous ne sommes pas sortis de l'auberge, de toute manière, en nous contentant de tituber un peu après avoir bu quelques bières de trop. Car en parlant de bières, elles vont nous être présentées ouvertes, sans fleurs ni couronnes. Il n'y aura pas de faire part de décès, ou alors il faudrait un avis de décès groupé. Mais pour quoi faire et pour qui, puisque nous ne pourrions plus chanter « si j'avais un marteau, je cognerai le jour, la nuit, j'y mettrai tout mon cœur.......je bâtirai une ferme, une grange et une barrière....et j'y mettrai mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs...ho ! Ho ! …..ce ne sera plus le bonheur ». Même plus d'église à sonner le glas !!

Cette « machine » dévastatrice a-t-elle pour mission d'être le rouage à passer d'un monde à l'autre. Une étape devenue nécessaire à l'évolution de la planète, et même de notre galaxie ? Éliminer une civilisation au profit d'une nouvelle ?? Sous une autre forme ????

Mes questions d'humaine insignifiante resteront sans réponse, je le sais bien. En attendant, je ne voudrais pas être les parents de cette génération qui va devoir trinquer avec un verre vide et tenter de colmater avec des rustines tous les dégâts, que leurs prédécesseurs irresponsables auront provoqué, sans chercher à les réparer à temps, ou tout au moins faire reculer l'échéance de la pire situation avec les solutions qu'ils avaient alors à leur disposition ; qu'ils n'ont pas eu la volonté d'appliquer en raison des enjeux économiques et politiques trop puissants, encore et toujours, empêchant les remises en questions et les réformes adéquates.

Et comment avoir envie de perpétuer une espèce qui a perdu jusqu'à son instinct de survie en faisant accélérer le processus d'autodestruction ? Pourtant celle-ci continue sa démographie galopante, qui promet à notre Planète un nombre de parasites s'élevant de 7,2 milliards actuellement (2014) à 8,1 milliards en 2025 pour atteindre 9,6 milliards en 2050. Je peux choquer en utilisant le terme parasites pour désigner mes semblables, en m'incluant d'ailleurs parmi eux, malheureusement, bien que ma vie soit des plus modérée et même austère. Mais au vu de la situation actuelle, il n'y a pas besoin de faire appel à Madame Irma et sa boule de cristal pour deviner que la situation va empirer, suite à cette progression infernale de l'espèce humaine et des besoins qu'elle réclame, sans être prête actuellement à diminuer son train de vie d'enfant gâté jusqu'à aujourd'hui !

Quand nous en serons aux « Éclairs et aux Revolvers », nous finirons par comprendre à quel point la situation était grave. Je dis nous, mais je cite principalement les inconscients et les sceptiques qui ne veulent même pas entendre parler de tout çà. Parce que que cela leur gâche la vie et que des gens comme moi ne sont que des rabats-joie qui leur cassent les oreilles à être aussi négatifs.

Ce que bien sûr, je ne partage pas, car être lucide et alarmiste n'est pas systématiquement synonyme de pessimisme et de découragement. Je sais encore m'émerveiller devant tous les trésors de la Nature, que les générations ne verront sans doute plus, déplorer et me révolter devant cet immense gâchis et même espérer l'impossible. Une réaction internationale parce que la peur au ventre aura fini par devenir une épidémie et que les humains seront mis au garde à vous, contraints et forcés à prendre conscience que notre Planète ne pourra pas contenter tout le monde et qu'à force de la poignarder, elle va quant à elle réagir par instinct de survie. Et elle sera la gagnante, quoi qu'il arrive !

Personnellement, cette déchéance multidirectionnelle me désole, m'anéantit, me bouleverse, car je pense être capable de mesurer et ressentir ce que cela implique. Et surtout de me sentir si impuissante, si petite, si incapable à faire changer les choses. Devoir subir et ne faire qu'écrire mes sentences silencieuses avec mes mots, dont j'entends déjà les réactions.

Comment une petite scribouilleuse anonyme, dont l'écriture n'intéresse personne, peut-elle se permettre de donner des leçons de morale, de porter des jugements implacables sur ses congénères, alors qu'elle-même n'intervient dans aucune association ou mouvement révolutionnaire ; se contentant d'agir en solo avec ses mots gardés bien au chaud de la mémoire de son ordinateur et sa navigation sur la toile Internet, qui reflète bien toute l'illusion et alimente les frustrations de tous les pratiquants de cette nouvelle religion de la communication ?

Aussi, je vais être claire ! Je revendique seulement le droit de m'exprimer, en citoyenne, non engagée, apolitique, athée, humaine, dans ma liberté de penser. Et parce que dans cette galère, j'y suis aussi, avec le droit de ne pas vouloir être consignée à ramer plus longtemps que je ne l'ai déjà fait, parce que je vis dans un système pourri, géré par des irresponsables égocentriques qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels, en exploitant le reste du monde et en l'entraînant vers le fonds avec les pieds enchaînés à leur inconscience en béton armé. 

Julie Tomiris

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 00:53
"V" comme VICTOIRE, "B" comme BALEINES !!

CHASSE A LA BALEINE 

*****

***

**

*

LE JAPON NE POURRA PLUS CAPTURER NI TUER 

 

DES CÉTACÉS EN ANTARCTIQUE

 

La meilleure nouvelle de la journée, en ce lundi 31 mars 2014, une date historique !!!

Heureusement que ce n'était pas le 1er Avril !!!! Car une formidable victoire à ne pas faire passer pour un "poisson" !!!!!

J'imagine la joie de notre Berger des Océans, Captain Paul Watson, son équipage, tous ces combattants de la Vie et du Respect de la Nature, tous ceux qui, comme moi, étaient de tout cœur avec ces volontaires activistes, sans peur et sans reproche, qui allaient au front pour empêcher les tueurs de baleines de continuer à sévir en toute illégalité. Une lutte jusqu'au boutisme et dangereuse depuis tant d'années, pour faire entendre raison aux contrevenants et informer le Monde entier de la destruction massive des cétacés entreprise par le Japon. Trop longtemps, les hautes autorités internationales auront fermé les yeux et les oreilles. Qui ne dit mot, consent !

Je tenais à remercier à ma manière les protagonistes de cette grande Victoire tant espérée. Et bien sûr d'abord le fondateur de Sea_Shepherd_Conservation_Society : Paul Watson, sur le terrain depuis 38 ans, à risquer sa vie et sans lequel, entouré de son équipage, et de tous ses soutiens, cette Cour Internationale de Justice n'aurait pas donné son verdict interdisant désormais au Japon cette chasse illégale.​

Grâce à tous les défenseurs de ces Grandes Dames des Océans qui sont si chères à notre vie de terriens, dans l'interdépendance qui nous lie le temps de notre passage sur Terre en invités que nous sommes de Mère Nature, à laquelle nous devons le plus grand Respect.

Julie Tomiris

 

 

PLUS DE

CETACES

 

 

Publié par Émeline Ferard,
http://www.maxisciences.com/chasse-%e0-la-baleine/chasse-a-la-baleine-le-japon-ne-pourra-plus-capturer-des-cetaces-en-antarctique_art32279.html

 

 

CHASSE A LA BALEINE : LE JAPON NE POURRA PLUS CAPTURER DES CÉTACÉS EN ANTARCTIQUE

Lundi matin, la Cour Internationale de Justice de la Haye a ordonné au Japon de révoquer toutes les Autorisations délivrées pour la Chasse et la Capture de Baleines. Un verdict très attendu par les Écologistes.

C'est une décision « Historique » que vient de rendre la Cour Internationale de Justice de la Haye. Lundi matin, le plus haut Organe Judiciaire des Nations Unies s'est prononcé sur le débat qui entoure depuis des années la Chasse à la Baleine que mène chaque année le Japon en Antarctique. Et la Cour a décidé de donner raison aux Cétacés et à tous les Écologistes qui œuvrent pour leur Protection.

Dans l'Arrêt rendu ce jour à 8H GMT, la Cour ordonne au Japon « De révoquer tout Permis, Autorisation ou Licence déjà délivré pour mettre à Mort, Capturer ou Traiter des Baleines » et de « S'abstenir d'accorder tout nouveau Permis », reprend France Info. « Les Permis Spéciaux ne sont pas délivrés en vue de Recherche Scientifique. Des considérations Financières, plutôt que des critères purement Scientifiques, sont intervenues dans la conception du Programme », juge t-elle dans l'Arrêt.

Elle y indique aussi qu'elle n'a pas estimé nécessaire d'exiger du Japon « Qu'il s'abstienne d'Autoriser ou de Pratiquer la moindre activité de Chasse à la Baleine au titre d'un Permis Spécial qui ne serait pas menée en vue de Recherches Scientifiques puisque tous les Etats parties sont déjà soumis à cette Obligation ». La Chasse à la Baleine est en effet Interdite depuis la mise en place d'un Moratoire en 1986.

Une Interdiction reconnue par la majorité des Membres de la Commission Baleinière Internationale (CBI) dont le Japon. Toutefois, ce Moratoire ne concerne que la Chasse dite Commerciale et des Permis peuvent être accordés si la Chasse est menée à but Scientifique. Depuis plus de 15 ans, le Japon mène ainsi un Programme de Recherche sur les Baleines dans l'Antarctique baptisée JARPA.


UNE CHASSE COMMERCIALE "DÉGUISÉE"

Chaque année, des Baleiniers Japonais partent en Antarctique Capturer des centaines de Baleines, principalement des Petits Rorquals, d'après eux en vue de Recherches sur les Cétacés. Mais ce Programme n'est selon les Écologistes, qu'une couverture pour continuer de mener la Chasse à la Baleine, dont la viande finit très souvent sur les étals des Marchés, affirment-ils. Malgré les oppositions des Écologistes et les nombreuses critiques d'autre Pays, le Japon s'est refusé à faire cesser cette Chasse.

En 2010, l'Australie a ainsi décidé de saisir la Justice, affirmant que le Japon détournait le Moratoire n'autorisant la Chasse à la Baleine qu'à des fins Scientifiques, pour pratiquer une réelle Chasse à l'échelle Commerciale. Objectif : Ordonner au Japon l'Arrêt de son Programme de Recherche JARPA II lancé dans les années 2000. Lors d'audiences publiques tenues en 2013, Canberra avait accusé Tokyo de « Faire porter à la Chasse Commerciale la Blouse Blanche de la Science ».

Selon l'Australie repris par l'AFP, le Japon a Chassé plus de 10.000 Baleines entre 1987 et 2009, principalement des Petits Rorquals ou Baleines de Minke. De son côté, Tokyo s'était défendu lors des audiences en réaffirmant que ses activités étaient Scientifiques mais sans se cacher que la viande des Baleines Chassées termine sur les étalages Nippons. « Le Japon a toujours vécu en harmonie avec la Nature au cours de son histoire », avait affirmé le pays.

« Entouré par la Mer, le Japon sera le dernier Pays à utiliser abusivement les Baleines », avait-il poursuivi, qualifiant la Chasse à la Baleine, de « Culture » et de « Longue Tradition Historique ».


UNE DÉCISION MONDIALEMENT SALUÉE

Néanmoins, ces arguments n'ont pas convaincu la Cour de la Haye qui a pointé du doigt un « Manque de transparence » dans l'établissement de quotas « Non raisonnables », d'après le Monde. Pour cette année, le Japon avait instauré un quota de 935 Baleines de Minke et 50 Rorquals à Pêcher d'ici mars 2014.

Il est cependant loin d'avoir atteint son objectif à cause de la Campagne d'Opposition menée annuellement par les Écologistes, surtout l'Organisation Sea Shepherd qui part en Antarctique empêcher les Baleiniers Japonais. Cette année, l'ONG a affirmé avoir sauvé 750 Baleines grâce à sa Campagne qui ne s'est pas déroulée sans incident. Pour Sea Shepherd qui avait récemment publié des images de Baleines Chassées par les Japonais (vidéo ci-dessus), la décision prise par la Cour de la Haye est donc une Véritable Victoire.


VICTOIRE POUR LES BALEINES !!

La Cour Internationale de Justice de la Haye ordonne au Japon de révoquer tout Permis autorisant la mise à Mort de Baleines sous prétexte Scientifique ! », a publié l'organisation sur sa page Facebook en Français. « Cela clôt définitivement le débat sur la prétendue légalité de cette Chasse », a t-elle poursuivi. De son côté, le Fonds International pour la Conservation de la Nature (IFAW) s'est lui aussi réjoui de la décision de la CIJ.

« Votre soutien a aidé à faire de ce Monde un meilleur endroit pour les Baleines », a t-il publié sur sa page Facebook.


LA FIN DE LA CHASSE A LA BALEINE JAPONAISE ?

« C'est une Décision réellement Historique qui donne raison à notre Action. Cela signifie qu'il n'y aura plus de Chasse soi-disant Scientifique! », a clamé sur son compte Twitter, Peter Garett qui était Ministre de l'Environnement jusqu'en 2010. Les Jugements de la CIJ sont contraignants et sans appel, et les deux Nations ont assuré qu'elles respecteraient le Jugement, quel qu'il soit.

Suite à la décision rendue, le Japon s'est dit « Profondément déçu » selon le Monde, et a réaffirmé qu'il suivrait le Jugement. « En tant que Pays respectant l'Etat de Droit (...) et Membre Responsable de la Communauté Internationale, le Japon respectera la Décision de la Cour », a déclaré Koji Tsuruoka, le Chef de la Délégation Nippone à la sortie de la salle d'Audience.

Pourtant, Sea Shepherd estime qu'il est « Fort probable que le Japon ne respecte pas cette Décision de Justice, comme il l'a déjà laissé entendre avant le rendu du Jugement ».

 

Copyright © Gentside Découverte

L' Océan doit rester un sanctuaire sacré ! C'est le berceau de l'Humanité !

Partager cet article
Repost0

Soleilvert29

  • : L'HUMEUR DES JOURS
  • : Liberté de penser.....et d'écrire !
  • Contact

Profil

  • Julie Tomiris
  • Ecrire est le meilleur moyen d'être un peu écouté !
Jouer de la musique, celui d'être entendu !
Pour être compris, il faut être écouté et entendu !
Et pour ces raisons, ce sont mes deux passions.
  • Ecrire est le meilleur moyen d'être un peu écouté ! Jouer de la musique, celui d'être entendu ! Pour être compris, il faut être écouté et entendu ! Et pour ces raisons, ce sont mes deux passions.

Mes Livres aux Editions du Net

Taper le titre à découvrir dans "Recherche" - Se faire mener en bateau..." - Ne pas Etre...ou l'Ombre de soi-même - DOUBLE JEu
Image du Blog monia2009.centerblog.net
Source : monia2009.centerblog.net sur centerblog.">

Et Merci Pour Vos Commentaires

Phases de Dame Lune

Archives (Années 2010-2011 > "Recherche")

Carpe Diem

Image du Blog monia2009.centerblog.net
Source : monia2009.centerblog.net sur centerblog.