On a tué Morgi, le léopard des neiges qui voulait simplement être libre !
http://freedolphinsbelgium.wordpress.com/2013/12/21/on-a-tue-morgi-le-leopard-des-neiges/
"Un jour, des humains sont venus la chercher, parcequ’elle était "excédentaire".
Ils l’ont enlevée à sa famille, à son petit monde si familier. Ils l’ont mise dans un camion qui faisait beaucoup de bruit et secouait tout son corps. Ils l’ont enfermée dans une autre cage, avec des parois transparentes comme de l’eau. Une sorte de petit pavillon au sol nu, cerné de fenêtres avec une souche en béton au milieu. Ce qu’ils appelaient un "observatoire".
Elle était seule, Morgi, et elle était en rage. Elle ne voulait pas vivre dans ce fichu caisson ! Elle voulait courir, elle voulait bondir, elle voulait marcher durant des jours pour épuiser son corps adolescent, avide d’espace et de liberté.
A bout de deux semaines de confinement, la panthère est devenue folle.
Elle s’est jeté sur la vitre de toutes ses forces et elle l’a brisée. C’était le matin. Elle s’est enfuie dans la lumière, n’importe où, droit devant, dans ce monde extérieur qu’elle n’avait jamais vu. Elle a entraperçu des pumas, des tigres, des félins enfermés comme elle. Il y avait aussi des éléphants, des loups blancs et des gnous et toutes sortes d’animaux bizarres. Elle a couru dans le petit bois, elle s’est faufilée sous les branches d’automne."
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Quelques exemples du sort des animaux en captivité dans le lien ci-dessus. A lire absolument jusqu'au bout s'il vous plaît. Une seule fois, je suis allée dans un zoo en accompagnement scolaire et j'ai croisé le regard d'une mère ourang-outang derrière une vitre, dans un box fermé. Elle tenait son bébé dans ses bras et m'a regardé d'un air si triste qu'il ne m'aura pas fallu revenir plusieurs fois pour comprendre l'état de désespoir d'un animal qui vit dans une forêt à l'état sauvage et qui se retrouve enfermé pour que des humains viennent les regarder sous toutes leurs coutures comme des bêtes curieuses, faire des commentaires à la con et même les provoquer de leur bêtise épaisse. Ces termes pour imager ma réaction à l'époque, déjà, qui n'a fait que s'amplifier depuis devant cette indécrottable bêtise humaine !
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«Sauver la planète», «préserver l’environnement», ça ne veut plus rien dire ! Aujourd’hui, on a besoin d’une espèce de révolution. Elle ne sera pas politique, parce qu’on a les politiques qu’on mérite. L’homme politique courageux qui va prendre des décisions difficiles, il n’est pas encore là. On vit en démocratie, et tout ce qu’on n’a pas envie de faire, le politique ne va pas le faire… La révolution ne sera pas scientifique. Bien sûr, on va inventer des nouveaux systèmes pour l’énergie propre. Mais, on ne va pas remplacer 85 millions de barils de pétrole par jour par des éoliennes ou des panneaux solaires. Donc, il faudra vraiment qu’on apprenne à dépenser moins d’énergie, à vivre mieux avec moins. Ce ne sera pas une révolution économique. L’économie aujourd’hui, on arrive plus à la contrôler, les crises économiques vont se succéder. C’est presque une révolution spirituelle dont nous avons besoin. Pas au sens religieux, mais plutôt au sens éthique, moral. En tant qu’homme aujourd’hui, je sais ce qui se passe dans le monde, comment ma vie quotidienne impacte la planète… Je dois donc me demander qu’est-ce que je peux faire pour limiter mon impact ? Voilà, c’est ça cette espèce de révolution qui doit avoir lieu et dont on est encore loin… L’écologie doit être inscrite dans l’ADN de tout ce qu’on fait au quotidien et ça n’est pas encore entré dans les mœurs. On est encore dans un monde où plus on consomme, plus y’a de la croissance, meilleur c’est pour l’économie. Et en fin de compte, ce n’est pas bon pour la planète! Pourtant, on s’enferme dans le déni, puisqu’on sait qu’un jour, il n’y aura plus de ressources et alors là comment est-ce qu’on va faire ? C’est inquiétant. Deux milliards de personnes vivent comme nous, cinq milliards souhaitent le faire… Il n’y a pas assez de bois, de pétrole, on ne peut pas. C’est impossible." Yann Arthus Bertrand
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Et les animaux, pendant ce temps là, ils meurent à petits feux, d'ennui ou de maltraitance par le simple fait d'être les prisonniers des hommes et de servir de vitrine touristique d'un monde sauvage qui n'existe même plus, puisque la plupart sont des espèces en voie d'extinction et les survivants se retrouvent derrière des barreaux, des enclos, des box, en captivité.
Beaucoup de ces animaux réduits à l'esclavage touristique vivaient dans les forêts primaires, dont on voit aujourd'hui les conséquences de la coupe effrénée au détriment de toutes les valeurs humaines, animales, et morales.
Des hommes s'élèvent contre cette destruction mortifère, dont seul, bien sûr d'autres hommes sont responsables. La lutte est inégale, car le pouvoir de l'argent et de puissants lobbies mène la barque, mais l'éducation et l'information sont des petites gouttes d'eau capables de faire des grandes rivières. Un film comme celui de Luc Jacquait "Il ETAIT une forêt" devrait alimenter cette grande rivière de la conscience.
La Forêt primaire, la Faune sauvage ! Et il y a la mer, son peuple et ses jardins extraordinaires que représente le corail, si fragile, et à la merci de l'activité humaine dévastatrice.
Heureusement, nous avons les Bergers des Océans, dont Sea-Shepherd en est l'illustre représentant et qui fait des émules activistes contre les génocidaires de la Planète méprisant les lois internationales.
Et nous avons les Jardiniers des Océans qui s'activent à redonner vie au Corail et surveillent leur santé.
Comme toujours, une arme efficace à développer dans le monde : l'Education, pour une prise de conscience très tôt de l'importance vitale à protéger toute cette biodiversité qui fait la richesse de notre Planète , et dans la mesure du possible oeuvre à notre bien être, le temps de notre passage sur Terre.
Léguer aux générations suivantes le privilège de pouvoir également s'émerveiller devant tous les trésors offerts par notre Mère Gaïa serait déjà un acte responsable majeur, en prenant les mesures nécessaires à la préservation d'un environnement durable, sortant des palabres, des promesses de bonimenteurs politiciens.
Beaucoup s'investissent pourtant dans cette voie et ce seul point de vue "égoïste" de ménager nos plaisirs humains serait vraiment salutaire pour toutes les autres espèces, à condition d'en faire une priorité.
Malheureusement, le présent ne démontre pas cette volonté au regard de la disparition galopante des espèces, au profit de la jouissance immédiate qui retarde toujours les alternatives positives existantes, en considération d'une "croissance vertu" censée faire le bonheur de l'homme, et qui ne fait au contraire qu'accentuer son mal être, car prisonnier d'un système en perte de vitesse ne faisant que creuser les inégalités et augmenter la pauvreté dans le monde.
Il est aussi indispensable de faire confiance à ces "soldats armés" de leur caméra, à leurs témoignages sur le front, à leurs constats pour éveiller les consciences à modifier un peu le comportement de chacun, ne serait-ce que cela, pour éviter les désastres prévisibles par entêtement, individualisme et passivité.
Car un horizon déjà bien prévisible de la survie de l'espèce humaine menacée, auquel les hommes participent par ignorance et mépris des dons de la nature à leur égard, après avoir perdu le contact vital avec elle, comme les peuples primitifs savaient vivre en harmonie avec la Nature, dans le respect et le durable.
Mais je n'ai pas vocation de "prêcher" dans le désert, pas plus de faire la morale à qui que ce soit. Je ne suis que désolée de toutes les anomalies comportementales humaines nuisibles au bien être universel, dont seul un petit nombre profite des plaisirs terrestres, au détriment du plus grand nombre.
Désolée aussi de ne pas être optimiste, car toutes les infos recueillies çà et là, avec auto-critique et discernement ne m'incitent pas à l'être.
Tomiris
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