Mélancolique dans son habit de satin
Un Pierrot rêvait les yeux dans le lointain
Assis provisoirement sur un coin de la Lune
Il pensait à l’Amour, pas un scoop à la Une.
Il en voyait pourtant s’unir bien des amants
Chaque jour s’étreindre et se faire l’Amour
Mais lui, du haut de son clair de lune
Regardait tristement, solitaire toujours.
Une larme éternelle de sa déconvenue
Suspendue sur sa joue comme une étoile perdue
Dans l’immensité de son cœur déserté
Attendait qu’un jour quelqu’un put l’essuyer.
Une douce mélodie de son âme en détresse
Vibrait dans son cœur en quête d’une déesse
Déposée près de lui par une étoile filante
Pris de pitié peut-être de le voir sans amante
Un pierrot sur la lune, toujours seul restera
C’est sa vie, son destin, solitaire il mourra
Mais restera gravé dans le cœur des amants
Qui, un soir enlacé l’auront bien admiré
Il est la poésie, le rêve, la nostalgie
Sa larme, le regret des ruptures infinies.
Toujours triste, il sera sur son coin de lune
Admiré et aimé, pourtant toutes les nuits.
Quand dans le firmament, son quartier s’installe
Nouvelle lune apparue dans la voie lactée
Premier signe fidèle de son voyage astral
Avant d’y installer rêveries et pensées