Photo de Yann
Des larmes au goût de sel ne sont pas suffisantes
Pour noyer un chagrin, la perte de l’autre, son absence !
Des larmes amères, des souvenirs cruels
D’un Amour partagé, aux airs d’éternels,
n’ayant pas échappé au sablier du temps !
Des serments oubliés dans la douleur de l’être,
Solitude, marasme, tempête et désespoir.
La mort de son vivant, on touche le tréfonds
Attendant l’heure létale, quand tout s’arrête vraiment,
Vidée de toute substance, une survie de néant !
Les tourments intérieurs se transforment en nausée ;
Des idées noires s’agrippent à de sombres pensées !
Quand la vie devient fardeau, il faut s’en échapper.
Qu’importe l’avenir, pourvu qu’il ne soit plus !
Mourir une délivrance, une sortie, une issue !
Qui n’a jamais connu la joie du grand Amour,
N’en vivra pas non plus la fin pour un toujours !
Un malheur sans doute d’ignorer ce Bonheur ;
Une chance sûrement d’éviter ses tourments,
Au temps des amours mortes, des adieux déchirants !
Aimer, c’est oublier qu’un jour les fleurs se fanent
Que le temps, comme l’eau de la rivière, fuit.
Qu’il transforme les choses, les gens et nos Amours !
Intraitable, il façonne, il disperse, il détruit.
Rien ne dure dans la vie, et un jour tout est fini !!